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Depuis 1964, le Château Haut-Bergeron comptabilise pas moins de 118 médailles, dont 68 médailles d’Or, ce qui fait de lui, le domaine le plus médaillé de Sauternes.
Le rôle des conjointes a toujours été important aux côtés des vignerons, mais devint déterminant durant les guerres successives. C’est le cas de Fernande Lamothe qui assura toutes les difficiles tâches du domaine durant plusieurs années alors que son mari Gaston et Adrien, son employé avaient été appelés sous les drapeaux à partir de 1939.
1942 et 1945 : seront de beaux millésimes.
Durant ses 3 années de détention au Liban, le journaliste écrivain Jean-Paul Kauffman dit s’être souvent surpris à rêver de bons vins et entre autres d’un certain Haut-Bergeron. Dans son livre ‘’Voyage à Bordeaux’’ qu’il a écrit après sa libération, il parle de notre domaine et de son propriétaire ‘’L’excellent Robert Lamothe’’…
Adrien Lafabrie était un petit garçon de 12 ans né en 1919 dans une famille modeste, lorsque notre famille le recueillit et l’éleva comme l’un des siens.
Emprisonné durant la guerre à 19 ans durant 5 années, à sa libération, il revint sur l’exploitation et tomba amoureux de Germaine, une employée du Château. Ensemble, ils se marièrent à Haut-Bergeron, et aménagèrent non loin du Château.
Durant plus de 50 ans, Adrien et Germaine, œuvrèrent sans relâche pour notre maison. Lorsqu’il décéda, c’est avec une bouteille de Haut-Bergeron qu’Adrien partit rejoindre l’éternité.
Durant quelques années, un marchand de vins peu scrupuleux venait acheter du Haut-Bergeron dans le but de les commercialiser. La vente se faisait bien mais après avoir habillé nos bouteilles avec étiquettes, capsules et bouchons d’un des plus célébre château de l’appellation.
Un moyen efficace de très bien gagner sa vie, mais bien heureusement, la justice a rapidement réglé ce problème.
Le saviez-vous ?
Pour le Château Haut-Bergeron, presque toutes les années en 9 sont des années exceptionnelles !
1929, 1949, 1959, 1969, 1979, 1989, 1999, 2009.
Dans la viticulture et notamment dans le sauternais, la nature est Reine. Elle nous l’a souvent démontré : les années 1927, 1930, 1931, 1933, 1934, 1935, 1938, 1941, 1944, 1951, 1954, 1958, 1960, 1963, 1965, 1974, et 1993 nous ont privé de Haut-Bergeron (ou très peu de bouteilles sur certains millésimes).
Dans un souci de remembrement et afin de faciliter les travaux viticoles, nous avons effectué ces dernières années un échange de parcelles de qualité équivalente avec notre illustre voisin Yquem. Une véritable pépite de 60 ares que nous choyons précieusement
Robert Lamothe est l’un des principaux acteurs dans la dynamique de Haut-Bergeron durant les 50 dernières années. Mais son rôle dans la profession et l’interprofession fut aussi déterminant. Les plus hautes responsabilités au Syndicat et à la Maison du Sauternes, son implication au CIVB, à l’INAO et à la FDGVB furent saluées en décembre 2005 par la médaille de Chevalier puis de Commandeur du Mérite Agricole, remise par le ministre de l’agriculture de l’époque.
Suite à l’épisode catastrophique du Phylloxéra, quelques rangs de vignes ont fort heureusement survécu. Ces vignes, nous les appelons nos vieilles dames, puisqu’elles ont aujourd’hui plus de 100 ans. Garantes du passé, nous leur prêtons une attention toute particulière, et leurs raisins, ramassés avec le plus grand soin, font l’objet d’une cuvée spéciale depuis 1996. 100% Sémillon, elles sont la grande fierté du Château.
Surprenant de fraicheur, de précision et d’équilibre, doté d’une large palette aromatique et d’une longueur interminable, ce nectar d’exception au goût mielleux vous transformera en abeille le temps d’une dégustation.
En 1990, la propriété s’agrandit grâce à l’achat d’une parcelle située entre les deux branches du Ciron. C’est une petite île ! Unique à Sauternes !
Située idéalement, cette parcelle bénéficie d’un développement prodigieux de la pourriture noble !