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Château haut-bergeron grand vin de sauternes et graves

Un métier passion

Artisans vignerons

Après la récolte, nos raisins sont amenés directement dans nos caves avec les plus grands soins, où ils seront pressés. Les jus récupérés seront classés par lots, en fonction leur qualité et de leur provenance. Mais, la pourriture noble ayant pour effet de déshydrater les raisins, les rendements sont très faibles de l’ordre de 10 à 20 hectolitres par hectare.
A titre de comparaison, un pied de vigne peut produire plus d’une bouteille de vin, pour seulement un verre à Sauternes.

La vendange va être pressée une première fois avec des pressoirs pneumatiques, puis à l’aide d’une très vieille presse hydraulique, d’où s’écouleront les jus les plus concentrés.
Ceux-ci seront ensuite récupérés par gravité dans différentes cuves souterraines réfrigérées, où ils vont se décanter pendant une nuit. Le lendemain matin, le débourbage sera réalisé pour séparer les jus clairs de leurs bourbes. Puis ils seront envoyés dans d’autres contenants pour la fermentation alcoolique.

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Le Sauternes : une histoire de sélection précise et minutieuse. Pour créer des vins de qualité remarquable, une seule règle : sélectionner le meilleur du meilleur.

Hervé Lamothe

Une vinification
sans artifice

Notre volonté se traduit par une vinification traditionnelle et sans artifice. Nos méthodes de vinification ont très peu évolué depuis les premières vendanges.
Notre décision : laisser pleinement nos terroirs s’exprimer et intervenir de manière minimaliste pour créer des vins purs et équilibrés, d’une qualité optimale.
Notre empreinte se révèle simplement dans notre manière de cultiver la vigne pour lui permettre de se développer de façon idéale, mais aussi dans notre accompagnement au chai, et dans le choix de nos assemblages.

Depuis 2014, la fermentation alcoolique en barrique est de retour (15 jours à 3 semaines) pour le Haut-Bergeron, Le Farluret et le Fleur des Pins Sec. Cette technique ancestrale apporte plus de structure et de complexité au vin, avec un bois plus fondu. Pour le reste de la production la vinification est classique, en cuve inox thermo-régulée.
Durant cette étape, des contrôles de densité et de température sont effectués tous les jours de façon à suivre le déroulement de la vinification. La fermentation alcoolique se termine ensuite naturellement.

Le plus dur dans la vinification, c’est de ne rien faire
Robert Lamothe
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Un vieillissement
en douceur

Une fois la fermentation terminée, les jus devenus vins seront soutirés (tirés au clair), et remis en barrique de chêne Français pour commencer leur élevage. Ils y resteront de 12 à 22 mois selon leur qualité et leur puissance.
L’élevage est une étape de patience et d’accompagnement. Nous restons à l’écoute de nos fûts en les dégustant régulièrement afin de surveiller leur évolution. Nous cherchons à intervenir le moins possible.

Les soutirages sont adaptés à la typicité du vin et un ouillage régulier (réajustement du niveau des barriques) est réalisé afin de limiter l’oxydation.
Durant l’étape d’élevage, nous travaillons en harmonie avec les cycles lunaires et évitons également toute manipulation des vins les jours de faible pression atmosphérique.

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Un assemblage singulier

Au terme de l’élevage, chaque lot, resté intègre, sera dégusté séparément pour convenir de l’assemblage final.
Pour assembler nos vins, nous visons la parfaite combinaison entre richesse et fraicheur, pour un équilibre idéal. Mais avant tout, nous recherchons à créer des vins à notre image, des vins singuliers, reflets de notre famille, qui procureront plaisir et émotion.

La mise en bouteille

La mise en bouteille et l’étiquetage seront ensuite effectués par nos soins et ces bouteilles d’or seront conservées dans nos caves jusqu’à leur vente.

Une pluie de médailles

Depuis 1964, le Château Haut-Bergeron comptabilise pas moins de 118 médailles, dont 68 médailles d’Or, ce qui fait de lui, le domaine le plus médaillé de Sauternes.

Le rôle des femmes pendant la guerre

Le rôle des conjointes a toujours été important aux côtés des vignerons, mais devint déterminant durant les guerres successives. C’est le cas de Fernande Lamothe qui assura toutes les difficiles tâches du domaine durant plusieurs années alors que son mari Gaston et Adrien, son employé avaient été appelés sous les drapeaux à partir de 1939.

1942 et 1945 : seront de beaux millésimes.

Jean Paul Kauffman

Durant ses 3 années de détention au Liban, le journaliste écrivain Jean-Paul Kauffman dit s’être souvent surpris à rêver de bons vins et entre autres d’un certain Haut-Bergeron. Dans son livre ‘’Voyage à Bordeaux’’ qu’il a écrit après sa libération, il parle de notre domaine et de son propriétaire ‘’L’excellent Robert Lamothe’’…

L’enfant de la maison 

Adrien Lafabrie était un petit garçon de 12 ans né en 1919 dans une famille modeste, lorsque notre famille le recueillit et l’éleva comme l’un des siens.
Emprisonné durant la guerre à 19 ans durant 5 années, à sa libération, il revint sur l’exploitation et tomba amoureux de Germaine, une employée du Château. Ensemble, ils se marièrent à Haut-Bergeron, et aménagèrent non loin du Château.
Durant plus de 50 ans, Adrien et Germaine, œuvrèrent sans relâche pour notre maison. Lorsqu’il décéda, c’est avec une bouteille de Haut-Bergeron qu’Adrien partit rejoindre l’éternité.

Gratifiant pour Haut-Bergeron mais malhonnête

Durant quelques années, un marchand de vins peu scrupuleux venait acheter du Haut-Bergeron dans le but de les commercialiser. La vente se faisait bien mais après avoir habillé nos bouteilles avec étiquettes, capsules et bouchons d’un des plus célébre château de l’appellation.

Un moyen efficace de très bien gagner sa vie, mais bien heureusement, la justice a rapidement réglé ce problème.

Les années en 9, de grands millésimes

Le saviez-vous ?
Pour le Château Haut-Bergeron, presque toutes les années en 9 sont des années exceptionnelles !
1929, 1949, 1959, 1969, 1979, 1989, 1999, 2009.

Mais certaines années se font sans Haut-Bergeron

Dans la viticulture et notamment dans le sauternais, la nature est Reine. Elle nous l’a souvent démontré : les années 1927, 1930, 1931, 1933, 1934, 1935, 1938, 1941, 1944, 1951, 1954, 1958, 1960, 1963, 1965, 1974, et 1993 nous ont privé de Haut-Bergeron (ou très peu de bouteilles sur certains millésimes).

La parcelle d’Yquem

Dans un souci de remembrement et afin de faciliter les travaux viticoles, nous avons effectué ces dernières années un échange de parcelles de qualité équivalente avec notre illustre voisin Yquem. Une véritable pépite de 60 ares que nous choyons précieusement

Robert, un homme d’exception

Robert Lamothe est l’un des principaux acteurs dans la dynamique de Haut-Bergeron durant les 50 dernières années. Mais son rôle dans la profession et l’interprofession fut aussi déterminant. Les plus hautes responsabilités au Syndicat et à la Maison du Sauternes, son implication au CIVB, à l’INAO et à la FDGVB furent saluées en décembre 2005 par la médaille de Chevalier puis de Commandeur du Mérite Agricole, remise par le ministre de l’agriculture de l’époque.

Nos vieilles dames 

Suite à l’épisode catastrophique du Phylloxéra, quelques rangs de vignes ont fort heureusement survécu. Ces vignes, nous les appelons nos vieilles dames, puisqu’elles ont aujourd’hui plus de 100 ans. Garantes du passé, nous leur prêtons une attention toute particulière, et leurs raisins, ramassés avec le plus grand soin, font l’objet d’une cuvée spéciale depuis 1996. 100% Sémillon, elles sont la grande fierté du Château.
Surprenant de fraicheur, de précision et d’équilibre, doté d’une large palette aromatique et d’une longueur interminable, ce nectar d’exception au goût mielleux vous transformera en abeille le temps d’une dégustation.

Une parcelle d’exception

En 1990, la propriété s’agrandit grâce à l’achat d’une parcelle située entre les deux branches du Ciron. C’est une petite île ! Unique à Sauternes !

Située idéalement, cette parcelle bénéficie d’un développement prodigieux de la pourriture noble !

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